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Au tournant du 20e siècle, la religion catholique exerce une grande influence sur le quotidien des familles canadiennes-françaises et celles des Autochtones. Les communautés religieuses gèrent les institutions d’enseignement et de soins de santé.

L’influence de la religion s'exerce jusque dans les familles. Le clergé insiste pour qu’elles participent à l’accroissement de la natalité. Les activités sociales et économiques se multiplient dans les villages, elles contribuent au développement des régions.

De plus en plus d’habitants travaillent dans les champs, aux moulins à farine et à la coupe forestière. Le tourisme se développe également. Certaines nations autochtones vendent désormais leurs pièces d’artisanat aux visiteurs qui arrivent à bord des bateaux de plaisance.

Avant l’arrivée du chemin de fer, les immenses pinèdes de la forêt boréale sont abattues. Le bois est transformé en madriers, qui sont expédiés par bateaux sur les marchés québécois et britannique.

Au Bas-Saint-Laurent, le marchand anglais William Price possède à lui seul le quart des droits de coupe sur l’ensemble du territoire forestier. Il fait bâtir plusieurs moulins à scie à l’embouchure des rivières.

Les villages se multiplient, et l’urbanisation s’intensifie grâce à l’arrivée du chemin de fer et à la création de nouvelles routes. Les commerçants peuvent maintenant exporter leurs produits plus facilement vers Québec et les Maritimes.

Les agriculteurs ajoutent à leur production de grains celle des produits laitiers. Les beurreries et les fromageries se multiplient. La culture de la pomme de terre se développe également.

Avant 1830, le commerce était assuré par les navigateurs. Les propriétaires de ces goélettes s'approvisionnaient à Québec et dans les Maritimes. Ces derniers offraient leurs marchandises à partir du quai ou de leurs lieux d’entreposage, soit leurs maisons ou leurs granges.

Plus tard, avant l’arrivée des magasins généraux à Rimouski, le commerçant d’origine irlandaise Hector Crawley offre différentes marchandises comme des « barils de riz », des « casques de pelleterie » ou des matières textiles aux noms exotiques comme des « verges d’indienne » et des « écheveaux de laine de Berland ».

Au fil des ans, chaque village voit apparaître son magasin général. Il devient le lieu pour acheter tout le nécessaire de la vie quotidienne et un lieu de rencontre.

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