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À l’approche de l’hiver, les familles rassemblent leurs bagages et amorcent le voyage vers un lieu de chasse hivernale. Elles se dirigent vers le sud, dans l’arrière-pays, descendant parfois jusqu’à la baie de Fundy.

Les cours d’eau sont utilisés comme principales voies de communication, reliées par de nombreux sentiers forestiers. Les périodes de navigation alternent avec les périodes de portage.

Dans leurs bagages, composés de sacs de cuir et de paniers de frêne tressé, les Autochtones transportent des réserves d’anguilles fumées et de graisse animale. Ils apportent des peaux qui leur servent de couvertures et de vêtements.

Comme les distances à franchir sont plutôt longues, les familles s’arrêtent régulièrement et érigent des campements temporaires. Lors de ces arrêts, elles en profitent pour installer des lignes de trappe.

Malgré quelques provisions, la recherche de nourriture demeure une préoccupation constante. Ainsi, à la vue de petits mammifères ou d’oiseaux comestibles, les Autochtones utilisent leurs lances, leurs arcs ou des pièges pour chasser le gibier.

En hiver, les groupes de chasseurs sont plus petits, mais très mobiles. Les familles s’installent près d’un lac pour y pratiquer la pêche blanche. Les campements sont répartis sur l’ensemble du territoire pour permettre à chaque unité familiale de profiter de ressources suffisantes.

Pour chasser l’orignal et le caribou, les chasseurs attendent que l’hiver soit bien installé. Ils profitent ainsi d’un épais couvert de neige, qui ralentit la marche de l’animal, ou d'une croûte de glace qui lui blesse les jarrets et l’affaiblit.

Après une chasse fructueuse, l’entièreté de l’animal est utilisée. La fourrure devient vêtements et couvertures. La peau est transformée en lanières pour les raquettes et les arcs. Les os sont utilisés pour sculpter des pointes de lances ou pour en consommer la moelle.

Après les grandes chasses hivernales, à la fonte des neiges, plusieurs Autochtones se dirigent vers le site bien connu où affleure en abondance le chert de Touladi, une roche parfaite pour la fabrication d’outils.

Ils ramassent des blocs de cette roche, que les tailleurs de pierre transforment en pointes de projectiles ou en outils tranchants.

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