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En 1763, la défaite de la France contre la Grande-Bretagne lors de la guerre de Sept Ans met fin à 152 ans de régime français. Le traité de Paris confirme la passation de la Nouvelle-France dans le giron britannique.

À la fin du 18e siècle, malgré l’arrivée progressive des Britanniques dans le Bas-Saint-Laurent, l’empiètement du territoire autochtone par les colons d’origine française se poursuit. Les fourrures et les poissons rapportent toujours les revenus les plus importants.

Dans le Bas-Saint-Laurent, la majorité des grands propriétaires francophones conservent leur seigneurie. Avec l’aide des censitaires, les seigneurs poursuivent le défrichage des terres pour agrandir les espaces de culture.

Avant 1760, peu d’habitants sont enclins à quitter les établissements bien développés pour s’établir en région éloignée. À Rimouski, la seigneurie comprend alors un manoir, une chapelle, une grange, une étable et une écurie.

Bien que la pêche demeure une activité économique importante, l’agriculture se développe et soutient la croissance de la colonie. Le blé, principale production agricole, fournit la farine pour produire le pain, aliment essentiel dans la diète des colons.

Les poules, les cochons et les vaches sont transportés de l’Europe et font leur entrée dans les seigneuries. La volaille apporte de la nourriture sur la table des colons.

Certains villages accueillent des chantiers navals. Les constructeurs engagent des ouvriers pour construire de nouvelles embarcations, qui servent d’abord au transport des marchandises puis au déplacement des voyageurs.

L’hiver venu, inspirés par les pratiques autochtones, les colons exploitent les ressources de la forêt. Ils font la chasse, trappent les animaux et, au printemps, exploitent les érablières pour produire du sirop.

Le défrichage et le travail de la terre s'avèrent exigeants. L'utilisation d'outils est nécessaire et leur bon entretien appelle le recours à des artisans spécialisés. Œuvrant dans différents secteurs, les artisans spécialisés se multiplient.

L’arrivée du forgeron dans un village permet à tous ses habitants d’avoir accès à un expert qui sait réparer les haches, les roues de charrettes, les attelages de chevaux ou tout autre outil essentiel à leurs activités.

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