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Chapitre 5

Chasse à la baleine – Île aux Basques, 16e siècle

Nous nous retrouvons sur l’île aux Basques, juste en face de Trois-Pistoles. Les fourneaux (ou fondoirs) et les outils utilisés par les pêcheurs basques pour fondre la graisse des baleines franches nous transportent au 16e  siècle.

Historique autochtone, fouilles archéologiques

Avant la venue des baleiniers basques, cette île est fréquentée pendant plusieurs millénaires par de nombreux peuples autochtones. Ils viennent y pratiquer la chasse, la pêche, la cueillette et les échanges. Le phoque les intéresse particulièrement. Les fouilles archéologiques démontrent l’existence d’installations autochtones durant la période sylvicole, soit entre 1000 et 1500 av. notre ère. Les nombreuses fouilles archéologiques effectuées sur ce petit territoire suggèrent que le lieu est relativement important à l’époque pour les échanges entre les diverses populations autochtones du nord-est de l’Amérique du Nord. La présence de roches exotiques parmi les artéfacts retrouvés sur l’île le démontre : on a en effet trouvé des quartzites provenant du centre-nord du Québec, non loin de la baie James, du quartz de la baie de Ramah, sur la côte nord du Labrador, ou encore des cherts appalachiens qui proviennent du Maine.

Historique européen

La découverte de quelques bâtiments typiquement scandinaves et de vestiges d’un drakkar à L’Anse aux Meadows à Terre-Neuve témoigne de la présence d’Européens scandinaves et d’hommes du Nord (Norvégiens, généralement appelés « Noirois » ou Vikings) de ce côté-ci de l’Atlantique vers l’an 1000. À compter des 15e et 16e siècles, des explorateurs européens (Français, Anglais, Espagnols et Portugais) s’enfoncent de plus en plus à l’intérieur du golfe du Saint-Laurent et le long de ses côtes. C’est pourquoi on suppose que ces navires ont fort probablement été aperçus par les nations autochtones vivant aux abords du fleuve.

Bien avant Jacques Cartier, plusieurs baleiniers investissent les côtes de Terre-Neuve, du fleuve Saint-Laurent et de la baie des Chaleurs pour y chasser la baleine et pêcher la morue. L’influence européenne se fait sentir par la venue du Vénitien Giovanni Caboto pour le compte de l’Angleterre, des Portugais Gaspard et Miguel Corte-Real, Jean Fernandes Lavrador et Alvares Fagundes, ou encore du Dieppois Thomas Aubert, qui fut le premier à ramener en Europe des Autochtones.

Les premiers contacts

Les premières rencontres entre Européens et Autochtones se font dans une crainte mutuelle. Giovani da Verrazzano raconte que lors de son voyage de 1524, le long de la côte est de l’Amérique du Nord, il rencontre un groupe d’Algonquiens. Personne n’osant s’approcher de sa chaloupe, ils troquent des objets « au moyen d’une corde ».

Selon Laurier Turgeon, « c’est à travers les objets que se font les premiers échanges ». Au départ, ces échanges sont plutôt inattendus, et les pêcheurs n’ont pas prévu d’apporter beaucoup d’objets à cet effet. À leur début, quand les Européens viennent chasser la baleine et pêcher la morue, ils apportent les outils, vêtements, couvertures et aliments pour une saison de pêche et non pour faire du troc.

Petit à petit, après des dizaines d’années de contact, les échanges deviennent plus fréquents. À l’aube d’une saison de pêche, les Européens garnissent les cales de leurs navires d’une quantité plus importante de marchandises à troquer contre des fourrures : haches, chaudrons, pointes de flèches en métal, alènes, capots, couvertures, pains, pois, fèves, etc.

La présence saisonnière des pêcheurs basques influence la vie des Autochtones.

Le commerce des Basques

Le Pays basque se situe à la limite sud de la France et à la limite nord de l’Espagne, sur la côte de l’Atlantique.

Les habitants du Pays basque chassent la baleine et perfectionnent leurs techniques depuis le 9e siècle. Ils vendent des produits dérivés de la baleine partout en Europe. L’huile est le principal de ces produits. Fabriquée en faisant fondre la chair très grasse du cétacé, elle est utile pour l’éclairage domestique. La demande étant très importante, sa valeur est donc très élevée. Les os servent quant à eux à fabriquer des outils, tandis que les fanons sont utilisés pour la confection de fouets, d’arcs, de boucliers et de casques militaires, et entrent dans la fabrication des parures vestimentaires et dans la chapellerie.

L’arrivée des Basques en Amérique

À compter du 14e siècle, les pêcheurs basques s’éloignent de plus en plus des côtes de la baie de Biscaye (aujourd’hui le golfe de Gascogne) à la poursuite des cétacés qu’ils trouvent en plus grand nombre en remontant les côtes européennes vers le nord. Au début du 15e siècle, ils fréquentent surtout les côtes d’Écosse et d’Islande, puis atteignent rapidement le Nouveau Monde. En pénétrant les eaux du golfe du Saint-Laurent, ils font leurs premières rencontres avec les Premières Nations.

Les documents témoignent également de la présence de pêcheurs basques pendant les visites de Champlain à Red Bay (au Labrador) et à Tadoussac en 1603. Jusqu’en 1604, les Basques s’installent temporairement sur les côtes du fleuve pour des saisons entières de pêche, sans toutefois chercher à s’établir de manière permanente.

Les saisons de chasse et de pêche

Lorsque les Basques entament une saison, ils repèrent une grave ou une île où ils pourront se fixer pour une période de trois à quatre mois. Ils débarquent tout leur outillage selon le type de pêche qu’ils opèrent et s’installent afin d’être en mesure de préparer le produit dont ils désirent faire le commerce.

À bord de leurs grands navires, on trouve entre 50 et 100 membres d’équipage et tout l’équipement nécessaire à une saison complète de chasse à la baleine et de pêche à la morue.

Au départ, ils viennent dans les eaux du Saint-Laurent uniquement pour la baleine. Au fil des ans, lorsque la quantité de baleines diminue, ils remplissent les cales de leurs navires avec de la morue salée et séchée. Plus tard encore, ils ajoutent à leur commerce des peaux de castors pour pallier les saisons de pêche moins favorables.

Les baleines

Une baleine de grande taille peut rapporter tout près de 64 000 litres d’huile. Un bateau pouvait rapporter l’équivalent de cinq grandes baleines, pour un total de plus de 300 000 litres d’huile. À cette époque, une cargaison d’huile vaut assez pour payer le coût de l’assurance, les salaires, l’achat du navire, des provisions, en plus d’apporter un bénéfice. Les Basques sont les maîtres d’une industrie très rentable qui, cependant, amorce un déclin vers 1580.

Pendant plusieurs décennies, les Basques rapportent en Europe plus de 20 000 barriques d’huile par année en moyenne, soit l’équivalent de 50 grosses baleines. Corollairement, la quantité de baleines diminue considérablement au fil des années.

Des tensions internationales forcent le retrait graduel des pêcheurs de baleines basques du fleuve Saint-Laurent. De plus, les Hollandais, ayant engagé des pêcheurs basques pour apprendre à pêcher la baleine et s’étant dotés d’une flotte de plus de 200 baleiniers, supplantent rapidement les Basques et mettent ainsi fin à leur hégémonie (domination) dans le commerce de l’huile en Europe.

Technique de pêche à la baleine

L’historien Mario Mimeault résume les propos de Champlain qui décrit, dans les récits de ses voyages en Amérique, les techniques de pêche à la baleine utilisées par les Basques :

« Le journal de Champlain fournit une excellente description des techniques utilisées par ces pêcheurs. Le travail commençait, dès l’arrivée sur les lieux de pêche, par la mise en sécurité du navire baleinier. Les hommes construisaient ensuite un observatoire sur le plus haut promontoire qui balayait la mer et y postaient une sentinelle. Le guetteur repérait la baleine soit par la masse, soit par le jet d’eau projeté par ses évents; du coup, il jugeait de sa grosseur et il donnait l’alerte si cela en valait la peine. Pendant ce temps, d’autres compagnons se préparaient à la chasse; ils embarquaient dans la baleinière au moins 150 brasses (une brasse vaut un mètre soixante et deux ou cinq pieds et demi) de haussières (cordages) et un grand nombre de pertuisanes, un long instrument d’une demi-pique (un mètre vingt-cinq ou cinq pieds et demi), avec un fer de lance de quinze centimètres en son extrémité, long à son tour d’un mètre trente-cinq et bien tranchant, utilisé pour lacérer et affaiblir la baleine. L’instrument le plus important “est un fer long de deux pieds et demy de large par le bas, emmanché en vn baston de longueur d’une demie pique, où au milieu il y a un trou où s’attache la haussière”. »

Voici la citation complète concernant la pêche à la baleine que l’on retrouve dans les récits du second voyage de Champlain en Amérique :

« Ceux donc qui sont plus adroits à cette pesche sont les Basques, lesquels pour ce faire mettent leurs vaisseaux en un port de seureté, ou proche de là où ils jugent y avoir quantité de ballaines, & équipent plusieurs chalouppes garnies de bons hommes & haussieres, qui sont petites cordes faites du meilleur chanvre qui se peut recouvrer, ayant de longeur pour le moins cent cinquante brasses, & ont force pertusanes longues de demie pique qui ont le fer large de six pouces, d'autres d'un pied & demy & deux de long, bien tranchantes. Ils ont en chacune chalouppe un harponneur, qui est un homme des plus dispos & adroits d'entre eux; aussi tire il les plus grands salaires après les maistres, d'autant que c'est l'office le plus hazardeux. Ladite chalouppe estant hors du port, ils regardent de toutes parts s'ils pourront voir & descouvrir quelque balaine, allant à la borde d'un costé & d'autre: & ne voyant rien, ils vont à terre & se mettent sur un promontoire, le plus haut qu'ils trouvent pour descouvrir de plus loing, où ils mettent un homme en sentinelle, qui apercevant la balaine, qu'ils descouvrent tant par sa grosseur, que par l'eau qu'elle jette par les esvans, qui est plus d'un poinçon à la fois, & de la hauteur de deux lances; & à ceste eau qu'elle jette, ils jugent ce qu'elle peut rendre d'huille. Il y en a telle d'où l'on en peut tirer jusques à six vingts poinçons, d'autres moins. Or voyant cet espouvantable poisson, ils s'embarquent promptement dans leurs chalouppes, & à force de rames ou de vent, vont jusques à ce qu'ils soient dessus. La voyant entre deux eaues, à mesme instant l'harponneur est au devant de la chalouppe avec un harpon, qui est un fer long de deux pieds & demy de large par le bas, emmanché en un baston de la longueur d'une demie pique, où au milieu il y a un trou où s'attache la haussiere, & aussi tost que ledit harponneur voit son temps, il jette son harpon sur la balaine, lequel entre fort avant, & incontinent qu'elle se sent blessée, elle va au fonds de l'eau. Et si d'adventure en se retournant quelque fois, avec sa queue elle rencontre la chalouppe, ou les hommes, elle les brise aussi facilement qu'un verre. C'est tout le hazard qu'ils courent d'estre tuez en la harponnant: Mais aussitost qu'ils ont jetté le harpon dessus, ils laissent filer leur haussiere, jusques à ce que la balaine soit au fonds: & quelque fois comme elle n'y va pas droit, elle entraine la chalouppe plus de huit ou neuf lieues, & va aussi viste comme un cheval, & sont le plus souvent contraints de coupper leur haussiere, craignant que la balaine ne les attire soubs l'eau: Mais aussi quand elle va au fonds tout droit, elle y repose quelque peu, & puis revient tout doucement sur l'eau: & à mesure qu'elle monte, ils rembarquent leur haussiere peu à peu & puis comme elle est dessus, ils se mettent deux ou trois chalouppes autour avec leurs pertusanes, desquelles ils luy donnent plusieurs coups, & se sentant frappée, elle descend de rechef soubs l'eau en perdant son sang, & s'affoiblit de telle façon, qu'elle n'a plus de force ne vigueur, & revenant sur l'eau ils achevent de la tuer: & quand elle est morte, elle ne va plus au fonds de l'eau, lors ils l'attachent avec de bonnes cordes, & la traînent à terre, au lieu où ils font leur degrat, qui est l'endroit où ils font fondre le lard de ladite balaine, pour en avoir l'huille. Voila la façon que elles se peschent, & non à coups de canon, ainsi que plusieurs pensent, comme j'ay dit cy dessus. Pour reprendre le fil de mon discours, Après la blessure de la balaine cy devant, nous prismes quantité de marsouins, que nostre contre maistre harponna, dont nous receusmes du plaisir & contentement. » (Second voyage, chapitre III, p. 227-229.)

La pêche à la morue

Les Basques pêchent la morue pour en faire un produit salé et séché appelé merluche. Une fois pêchée, la morue est débarquée sur l’échafaud par les pêcheurs, découpée, nettoyée et disposée sur des galets ou des vigneaux pour la faire sécher.

Plusieurs bateaux de différents tonnages se rendaient en Amérique avec à leur bord entre 30 et 50, voire jusqu’à plus d’une centaine de membres d’équipage pour les très grands navires (200 tonneaux). On transportait les chaloupes, le bois pour fabriquer les tonneaux et de très grandes quantités de sel pour préparer la morue. Cette pêche était très lucrative.

Mario Mimeault décrit ainsi les étapes de la pêche à la morue :

« La première, appelée l’habillage, commandait trois opérations. Un piqueur ouvrait la morue et lui coupait le cou, le décolleur la vidait de ses entrailles et l’habilleur lui enlevait l’arête. La deuxième phase était le salage. Une fois étendu en couche, le poisson était couvert de sel et ainsi de suite. La morue demeurait comme cela durant vingt-quatre heures, pendant lesquelles elle suait sang et eau. La troisième étape, le séchage, commençait quand le poisson avait été lavé puis étendu sur la grave. Il demeurait là, exposé au soleil et au vent, pour une période d’environ quinze jours. Après, suivait la mise en pile de la morue puis son embarquement en fin de saison. La préparation du poisson nécessitait donc l’intervention d’une main-d’œuvre spécialisée et un processus qui se rapprochait du travail à la chaîne. »

Le commerce transatlantique de la morue

En 1520, les archives de Capbreton et Bayonne dénombrent seulement huit navires au total prêts pour aller faire la pêche à la morue. Plus tard, durant la décennie de 1550, le nombre de bateaux qui s’arment pour faire la pêche s’élève à plus de 150 navires. Ainsi, la morue devient un produit importé en très grande quantité en France.

À ces navires s’ajoutent d’autres flottes provenant de la France, de l’Espagne, du Portugal et de l’Angleterre. Chaque année, on pouvait retrouver au total dans l’Atlantique Nord 500 navires possédant une capacité de charge de 40 000 tonneaux et mobilisant 12 000 marins. En 1580-1590, les Basques et les Malouins pénètrent profondément dans le golfe du Saint-Laurent. En moins d’un siècle, les pêcheurs français ont localisé et exploité pratiquement tous les bancs de morue d’un territoire deux fois grand comme l’Angleterre.

La morue et les Autochtones

Les recherches archéologiques et historiques démontrent que les populations algonquiennes sont peu intéressées par la morue. Les Wolostoquiyik, qui habitent le Maine et les alentours de la rivière Saint-Jean, semblent être les seuls à s’alimenter de ce poisson. Les pêcheurs français ne rencontrent donc pas beaucoup d’opposition à ce qu’ils s’établissent temporairement sur les rives du golfe et du fleuve Saint-Laurent. Ainsi, la pêche à la morue permet aux Français de développer des relations avec les Autochtones, d’occuper le littoral, de s’approprier cet espace et de mettre en place un territoire colonial.

Traite des fourrures et notion de conquête

Peu à peu, alors qu’un système de commerce fait place aux échanges saisonniers improvisés, l’utilisation du verbe « conquérir » fait son apparition dans les documents juridiques des contrats d’approvisionnements. Laurier Turgeon explique :

« Le commerce des pelleteries ou, selon l’expression consacrée par l’histoire coloniale, la traite des fourrures, est associé à la notion de conquête. Au XVIe siècle, le commerce était perçu comme un moyen d’établir et de maintenir une domination économique et politique sur les peuples autochtones et le territoire qu’ils occupaient. Ainsi, le verbe “conquérir” apparaît dans les premiers documents juridiques français pour exprimer l’acquisition de marchandises, notamment de fourrures, auprès des Indiens. Les contrats accordés par le roi aux capitaines de l’expédition de Roberval au Canada en 1542 stipulaient que ceux-ci recevraient “un tiers [de ce] qu’Ils auraient conquis par le trafic de marchandises avec les sauvages de la dite terre.” L’expression “conquérir des marchandises” ressurgit dans un contrat d’approvisionnement de 1565 émis pour l’un des premiers navires français affrétés pour la traite par des marchands privés. [...] Le recours au verbe “conquérir” n’est pas une simple formule ou convention juridique, car celui-ci n’apparaît jamais dans les contrats passés pour l’armement des navires de pêche. Si son usage est réservé à la traite des fourrures, c’est certainement parce que celles-ci constituaient une ressource terrestre associée au territoire et aux peuples qui les récoltaient. Conquérir des fourrures signifiait maîtriser le travail indien qu’exigeait le piégeage, le dépeçage, le séchage et le transport des peaux sur de grandes distances. Cela signifiait également la création d’alliance avec les autochtones, l’établissement de postes de traite et, ultimement, la conquête de territoires. Ainsi, Samuel de Champlain, fondateur de la première colonie permanente au Canada au début du XVIe siècle, comprit le rôle crucial du commerce pour la domination des territoires. Il le considéra comme le meilleur moyen de soumettre les Indiens et de jeter les fondements d’une Nouvelle-France en Amérique. »

Références

CHAMPLAIN, Samuel. Œuvres de Champlain, édition préparée par l'Abbé C.-H. Laverdière, Québec, Georges-E. Desbarats, 1870 (seconde édition).

GIGUÈRE, G.-É. (éd.). Œuvres de Champlain, vol. 1, p.149-150. Annexe – Champlain – Version originale

LABERGE, Marc. Affiquets, matachias et vermillon : Ethnographie illustrée des Algonquiens du nord-est de l’Amérique aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, avec les illustrations de François Girard, Recherches amérindiennes au Québec, 1999.

LACOURSIÈRE, Jacques. Histoire populaire de la Nouvelle-France, tome 1 : Des origines à la Grande Paix de 1701, Montréal, Bibliothèque québécoise, 2017.

LACOURSIÈRE, Jacques. Histoire populaire de la Nouvelle-France, tome 2 : De 1701 à la Conquête, Montréal, Bibliothèque québécoise, 2017.

MIMEAULT, Mario. Destins de pêcheurs : Les Basques en Nouvelle-France, Québec, Septentrion, 2011.

NATIONAL GEOGRAPHIC, numéro d’août 2018. Illustration de la pêche d’une baleine à bord d’une « chalupa », de Fernando G. Baptista.

PROULX, Jean-Pierre. « Les Basques et la pêche de la baleine au Labrador au XVIe siècle », Ottawa, Service des parcs, Lieux historiques nationaux, Environnement Canada, 1993.

TURGEON, Laurier. Une histoire de la Nouvelle-France : Français et Amérindiens au XVIe siècle, Paris, Belin Éditeur, 2019.

Illustration : Chapitre 5