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Au 14e siècle, les Premières Nations qui vivent sur le vaste territoire de l’estuaire y trouvent une nature abondante et variée, qui répond à l'ensemble de leurs besoins.

Les Autochtones de l’estuaire sont des chasseurs-cueilleurs. Ils sont nomades et se déplacent en famille, majoritairement en suivant les cours d’eau. Parce qu’ils connaissent bien les cycles de la nature qui les entoure, leurs activités s’adaptent au gré des saisons.

Pendant l’été, plusieurs familles s'installent aux abords du fleuve. Les abondantes ressources de la mer permettent de subvenir aux besoins d’un grand nombre de personnes. Les Autochtones pêchent une variété de poissons, particulièrement le saumon qui remonte les rivières.

Tous participent à l’établissement du campement. Les uns s’occupent d’ériger le wigwam, fait de grandes perches de bois et de rouleaux d'écorce de bouleau. Les autres récoltent du bois pour le feu.

Les activités de subsistance nécessitent beaucoup de préparatifs. On doit fixer les harpons aux lances, calibrer les arcs, resserrer les pointes de flèches, préparer les canots et les filets pour la pêche.

Les femmes et les enfants prennent part à la cueillette des petits fruits et des plantes médicinales. Ils profitent aussi du cycle des marées pour ramasser une variété de coquillages.

La chasse aux oiseaux migrateurs se pratique au printemps. Les œufs sont récoltés par la suite. Les plumes des oiseaux et les coquillages jouent un rôle important dans les rituels et servent à la fabrication de ceintures nommées wampums.

Sur le fleuve, certains groupes chassent le marsouin et le phoque en utilisant différentes techniques. Parfois, une voile est ajoutée au canot pour permettre aux chasseurs de s’approcher plus rapidement de l’animal. Leur lance est munie d’une bouée qui maintient l’animal à la surface. Et des pieux peuvent être plantés au fond de l’eau pour emprisonner l’animal capturé.

Le soir venu, après une belle récolte, les Autochtones se réunissent autour du feu pour se réjouir et remercier les Grands Esprits. Leurs pratiques et leurs savoirs se perpétuent grâce aux démonstrations et à la transmission orale.

L’automne, plusieurs Autochtones quittent le fleuve et ses grands vents. Les groupes remontent une rivière et s'installent près d’une fosse pour pêcher l’anguille. Les captures sont séchées et fumées pour constituer des réserves pour l’hiver.

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